de l'importance de la collaboration

gillesgallas Par Le 29/01/2024

Le comportement des "gens" devient souvent pénible !

Au lieu de collaborer, s'entraider, nous avons : coups bas, lapins, coups de poignards dans le dos et peaux de banane, sans compter les rumeurs désobligeantes...

Or je tombe sur cet article sur le net :

Comment la vie est-elle apparue à partir de matière inerte ? Cette question demeure l'une des énigmes les plus profondes de la science. Roland Riek, professeur de chimie physique et directeur adjoint du nouveau Centre interdisciplinaire pour l'Origine et la Prévalence de la Vie de l'ETH Zurich, affirme que les traces menant aux origines de la vie ont été effacées par l'évolution au cours des trois à quatre derniers milliards d'années. Ainsi, la science doit se fier aux hypothèses et les étayer avec des données expérimentales.

L'équipe de Riek se concentre sur l'idée que les agrégats de protéines, appelés amyloïdes, pourraient avoir joué un rôle clé dans la transition entre la chimie et la biologie. Ils ont démontré en laboratoire que les amyloïdes peuvent se former facilement dans des conditions similaires à celles de la Terre primitive, simplement à partir d'acides aminés et de gaz volcanique. Ces chaînes peptidiques s'assemblent spontanément en fibres.


Les amyloïdes peuvent également se répliquer, répondant ainsi à un critère décisif pour être considérés comme des molécules précurseurs de la vie. De plus, les recherches récentes montrent que les amyloïdes peuvent se lier à l'ARN et à l'ADN. Ces interactions, basées en partie sur l'attraction électrostatique et la séquence des nucléotides, pourraient représenter une forme primitive du code génétique universel.

Un autre avantage des amyloïdes est leur capacité à augmenter la stabilité des molécules génétiques. Dans la "soupe primordiale", où les molécules biochimiques étaient très diluées, cette stabilité accrue aurait pu être cruciale. Les molécules à longue durée de vie s'accumulent plus fortement que les substances instables, suggérant que la coopération moléculaire, plutôt que la compétition, aurait pu être un facteur déterminant dans l'apparition de la vie.


Riek souligne que si la compétition est centrale dans la théorie de l'évolution de Darwin, la coopération a également joué un rôle majeur. L'interaction stabilisatrice entre les amyloïdes et les molécules d'ARN ou d'ADN bénéficie aux deux classes de molécules. Cette découverte pourrait révolutionner notre compréhension des origines de la vie.

Source: Journal of the American Chemical Society

Alors ? Entraide et bienveillance ou bien vacheries et médisances ? Choisissez bien votre camp !