Ateliers collectifs câlins

Atelier du geste empathique : du free hug aux câlins à durée indéterminée

L'atelier permet de progresser depuis le free hug et de découvrir ensuite la possibilité de câliner un peu plus longuement. 

Pour les ateliers, il faut être sélectionné et inscrit, il est donc impératif de prendre contact avec moi en amont...   Les ateliers sont annoncés dans la rubrique agenda.

Pour participer à un atelier collectif dans le Puy de Dôme : cliquez ici Contact

Le premier stade lorsqu'on manque de tendresse est de pratiquer le free hug. Dans l'esprit de Juan Mann qui le premier a écrit le panneau et s'est placé dans un centre commercial de Sydney, mal dans sa peau et dans sa vie, il quémandait des câlins... C'est un peu un appel au secours... Quoi qu'il en soit, si l'on est en manque de câlin, le free hug donne une grande bouffée d'énergie et de bien-être, mais au bout d'un moment on retombe dans le manque !

C'est pourquoi j'ai créé des activités issues du free hug, dans l'objectif de multiplier les occasions et de rester en contact avec les humains. Dans l'agenda vous pouvez donc retrouver, au gré des circonstances :

- du free hug indoor. Je choisis un concert, et en accord avec l'organisateur, je propose des câlins gratuits aux personnes présentes, à la pause. Dans un espace clos, le fait que certains voient comment se déroule l'accolade leur permet ensuite de se décider. Le retour est plutôt bon dans ces circonstances, même si la peur du ridicule ou le rejet du contact physique induit par la société individualiste empêche des personnes d'accepter le simple câlin. Ensuite écouter la deuxième partie du concert dans les bras d'une personne inconnue est la cerise sur le gâteau !

- les sorties avec câlins dans la Nature font partie des dérivés du free hug (voir l'article à ce sujet) ; j'appelle cela "cuddle up into the wild", en référence au joli film américain...

- je peux aussi organiser une "cuddle party" : on se réunit dans un appartement ou une maison et on pratique des câlins libes. Attention, il faut un coach câlin pour réussir ce genre de soirée... Comme dans un atelier collectif, il faut un minimum d'explications et un démarrage "de connection". C'est ensuite qu'on a plus de liberté pour réaliser des "câlins à durée indéterminée"...

- dans mes prestations je propose une rencontre que j'appelle "Imbolc", du nom d'une cérémonie druidique dans laquelle on remerciait la divinité des sources. La rencontre câlin se fait donc dans l'eau chaude (39°). Cette eau très chaude existe dans le Sancy, mais nous avons aussi quelques piscines qui proposent des eaux à 30° vers lesquelles on peut se rabattre si les conditions météo ne permettent pas de se rendre dans la source chaude. Il faut compte une après-midi pour réaliser cette activité, mais cela vaut le coup de prendre son temps ! La détente induite par l'eau chaude et le câlin réalisé dans ces conditions est bien sûr... magique...

- on peut associer le câlin (qu'il soit individuel ou collectif) avec la production de sons "zen". Je me suis donc équipé d'un petit instrument de musique qui émet de jolies sonorités en 432 Hz, la fréquence "zen"... Lors d'une séance à Issoire, un ami équipé d'un handpan nous avait aussi gratifié de musique douce pour accompagner les câlins... Je dois dire que je préfère les ateliers sans musique car on peut rester concentré sur ses sensations ; je n'utilise donc pas de musique dans mes ateliers ou rendez-vous individuels. Mais à certains moments, c'est bien aussi de varier et d'avoir un accompagnement musical. Surtout s'il est de création originale...

Voici donc les possibilités ! Mon orientation sur la câlinothérapie est clairement marquée par : la bienveillance et l'empathie. Tout le monde peut faire des câlins, tout le monde peut laisser aller son imagination et créer de la chaleur humaine ! On en manque cruellement, il suffit de voir toute cette violence s'exercer partout dans le monde... Que vous souhaitiez prendre contact avec moi par la rubrique dédiée ou créer de votre propre chef, l'objectif est de nous relier, de diffuser l'empathie envers les autres... Comme on me le dit souvent : de la douceur dans ce monde de brutes !!! VITE !!! 

Câlinothérapie : cela veut dire qu'on peut se soigner en faisant des câlins ! Beaucoup peuvent trouver dans les cercles : familial, amical ou de voisinage le moyen de faire des câlins pour aller mieux. Mais j'ai décidé de monter des ateliers pratiques, qui permettent non seulement de faire des câlins mais aussi d'apprendre à s'autoriser les contacts tactiles et l'expression de la tendresse. Eh oui, les gestes empathiques, la bienveillance cela s'apprend !

Les ateliers permettent de faire un formidable développement personnel : c'est en participant à des sessions, en 2016, auprès d'autres personnes menant des ateliers, que j'ai acquis la conviction que je pouvais porter une proposition câlinante. J'ai envie de faire partager la possibilité de ce développement personnel et mes ateliers sont vivants. Cela veut dire que la majeure partie des exercices sont mis au point par moi, avec à chaque fois une intention, un sens... Lors du quatrième atelier le 26 janvier 2017, un exercice a été créé, pour symboliser le défi et le combat qui peut se faire jour entre les êtres, mais qui se finit en câlin et non en échanges de coups... Il serait vraiment opportun que cela arrive dans la vie hors des ateliers... Ces créations ont continué jusqu'en juin 2017...

Dès 2001 je pratiquais de façon spontanée le câlin "sans intention sexuelle", et cela m'a inspiré une poésie, publiée en 2003... L'histoire de Juan Mann à Sydney, c'est 2004... Il me semble que cela me donne une légitimité pour pouvoir faire ces propositions (ateliers collectifs, cours paticuliers...) !

Je parle un peu plus loin de Amma : a-t-elle un diplôme de câlin ? une formation de "thérapeute" ? N'oubliez jamais : l'arche de Noé a été réalisée par un amateur, le Titanic par des professionnels... Il faut beaucoup de bienveillance pour faire des bons câlins, c'est cela l'important ! Pour cela Amma semble la championne du monde. 

POURQUOI LES CALINS ?

Quand on a pas de câlin, on meurt !

Lorsque vous avez un enfant, vous le prenez dans vos bras pour le nourrir, vous le prenez dans vos bras pour le bercer et l’endormir, vous le prenez dans vos bras pour le câliner et le rassurer.

A une certaine période, l’installation du tabou de l’inceste nous oblige à cesser ces démonstrations tactiles, et le jeune va devenir un adulte, volant de ses propres ailes sans le contact physique qu’il a connu dans l’enfance.

Par la suite, les occasions de toucher peau contre peau seront retrouvées dans le cadre du couple, parfois (car mon expérience montre que bien des adultes n’ont aucune occasion de « câlin empathique » même s’ils ont des relations sexuelles…)

Ensuite, l’histoire des individus les mènent bien souvent à la « vie en solo », et les contacts physiques avec une autre personne se résument à : la poignée de main pour dire bonjour ou au revoir, la bise sur la joue pour dire bonjour ou au revoir à des amis ou des proches.

Il y a un manque inouï d’occasions de toucher d’autres personnes, dans un but empathique et sans intention cachée…

On voit ainsi en France des ateliers de « câlinothérapie » se créer, à la suite du lancement dans les pays anglo-saxons du « Free Hugs » : des gens demandeur de câlin (ou plutôt d’accolade sympathique avec des inconnus) se promènent dans la rue avec un panneau proposant ce geste à toute personne l’acceptant…

Les bienfaits du « câlin » empathique pratiqué avec une personne inconnue sont très puissants, cela donne une détente fabuleuse, procure un bien-être formidable par la libération de substances dans le corps : les ocytocines, mais pas seulement ces hormones du bien-être, d'autres aussi…

Un atelier du toucher permet d’oser retisser du lien social à travers des exercices collectifs ; l’idée est de créer les conditions d’approches tactiles avec les autres, dans le seul but de « se faire du bien réciproquement »,  de se réassurer auprès des autres grâce au contact physique, qui donne une énergie et une conscience de soi modifiée.

Dans le cadre de la marche dans la nature, si les conditions météo sont favorables, les énergies naturelles (arbres, sources, rochers…) peuvent concourir à un bien-être collectif.

C’est dans le dernier film de Claude Lelouch qu’on découvre une femme indienne dispensant de formidable câlins : Amma.

Le câlin de réassurance est certainement une expérience puissante mais il y a un travail important à faire sur les gestes empathiques permettant de se réassurer (et par voie de conséquence de réassurer les personnes avec lesquelles on pratique)…

SI VOUS AVEZ ENVIE DE FAIRE UNE LECTURE INSTRUCTIVE : "La câlinothérapie, une prescription pour le bonheur" livre de Céline Rivière (éditions Michalon, 17 €) qu'on trouve bien facilement chez l'excellent fournisseur français chapitre.com est un essai vraiment complet sur le sujet. Assez scientifique au début, mais c'est intéressant d'avoir les informations complètes sur cet aspect, le livre de Céline Rivière montre bien les effets possibles, la genèse des différentes offres actuelles... La partie sur Amma est bien instructive ! Bref un livre à lire absolument si on souhaite pratiquer... A noter qu'on voit Céline Rivière dans le reportage de M6 consacré à la câlinothérapie... j'essaierai de mettre un lien si c'est possible (reportages 66 minutes le dimanche 27 novembre 2016)

Michèle Gardette a fait un joli article dans le Journal La Montagne du 6 janvier 2017 ! On peut voir l'article en ligne :

http://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/art-de-vivre-bien-etre/2017/01/06/des-calins-gratuits-a-clermont-ferrand_12229571.html

Les explications de vive voix :

http://www.radioscoop.com/podcasts.php?id=61037

Un câlin lors du free hug le 21 janvier 2017 :

Souvenir du free hug le 21 janvier 2017 : de droite à gauche Stef, Frédérique et moi... C'est la fin, on a 50 câlins dans les bras...

21 01 2017

 

A la suite des ateliers, voici le témoignage de Carole :

"LA calinothérapie est venue à moi via l'intermédiaire du fils d'une amie. Ce canal m'a permis d'être préparé à cette scéance car le sujet faisait partie fréquente de nos conversations avec mon amie. Elle même à pratiqué cette thérapie à plusieurs reprises donc j'étais face à une habituée. Le sujet est donc venu naturellement à savoir Et toi ? serais tu intéressée ?...

Au tout début, c'était NON merci, je n'ai pas besoin de cela, aucun intérêt pour moi. Puis au fur et à mesure de nos échanges, l'occasion s'est présenté à moi avec un animateur que je connaissais cela m'a surement permis d'accèder encore plus facilement à cet essai.

Je ne me pensais pas être capable de caliner un ou une inconnu et pourtant nous étions tous dans le même état d'esprit, des questions similaires donc au même stade...cela aide lors de la scéance.

Je dois avouer que les chaines se sont vraiment libérées lorsque j'ai caliner le fils de mon amie car j'étais sure qu'aucune connotation sexuelle n'était présente et là j'ai pris conscience de mon besoin.... Effectivement, je pensais faire front à toutes mes difficultées du quotidien (ma vie de femme divorcée, de mère de famille, de femme active...) au must du must.

Au terme de cette scéance, je suis resté complètement dubitative.....J'ai un manque de tendresse..... Comment vais je faire pour continuer avec ce manque maintenant que j'en ai pris conscience..... j'en ai pas encore trouvé la réponse..."

Je pense qu'il faut ouvrir les bras pour changer le monde. Ouvrir encore et encore... Je partage le manque que Carole exprime et je suis désolé de dire que je n'ai pas la solution autre que celle-là, en parler et ouvrir les bras...