Polémique et défense de la câlinothérapie Vérité ou illusion ? Propos sur le féminisme.

On peut faire dire n’importe quoi aux statistiques !

Par exemple : la société patriarcale est violente car il y a en France, une centaine de femmes qui meurent chaque année sous les coups de leurs maris ou compagnons. (Statistiques 2018 : 130, 2022 : 118 ; 2023 : 94).

Mais en 2018 par exemple il y a eu aussi 16 hommes tués par leurs femmes ou compagnes… En 2021 ce sont 21 hommes qui ont été tués par des femmes. La violence conjugale meurtrière n’est donc pas exclusivement masculine, même si elle est majoritaire lorsqu'on observe les chiffres.

Je ne nie pas que les femmes subissent des viols, du harcèlement et de la violence, pouvant finir mortellement.

Il faut toutefois réfléchir et se demander si il n’y aurait pas une erreur comptable. Ou plutôt une erreur de présentation ? Regarde-t-on par le bon côté de la lorgnette ?

Il y a en France plus de 10 000 morts par suicide. Probablement 11 000… (Une bonne partie des morts dans les accidents de la route par exemple ne sont pas intégrés dans les suicides). Les suicides touchent à 75% … des hommes ! Donc 8250 morts sur 11 000 suicides…

Dans 75% des cas de suicides, les causes sont liées aux problèmes relationnels. Difficultés conjugales, solitude… Et si la centaine de femmes mortes sous les coups masquaient le phénomène suivant : la violence masculine peut se retourner contre l’homme lui-même. Malheureux, il va exercer sa violence à son encontre et non contre sa compagne, sauf exception… Et on sait que « l'homme ne se rate pas lors d'une tentative de suicide ».

En effet, si on approfondit les raisons des suicides, on pourrait attribuer jusqu’à 75% des morts masculines par suicide, soit plus de 6200 morts, aux problèmes des relations entre hommes et femmes. La « violence féminine » ferait donc 62 fois plus de morts que la violence masculine !

Je pense que l’évolution de la société nous amène à toujours plus d’individualisme. Les femmes sont largement majoritaires sur la demande de séparation des couples. Elles vivent maintenant souvent seules, et leur potentiel de tendresse s’exerce avec leur progéniture ou leurs animaux de compagnie. De leur côté, les hommes ne sont pas heureux au fond, et ils sont condamnés à « draguer » toujours plus maladroitement et avec insistance pour espérer avoir quelques relations sociales. Pour certains, la réponse va être dans la violence faite aux femmes, mais pour la majorité, cachée des statistiques, la violence va les conduire à se supprimer eux-mêmes, purement et simplement…

Une bonne partie des hommes SDF sont également victimes du « système » : ils se retrouvent plus facilement à la rue, sans domicile fixe, que les femmes ; et la rue n'est pas un endroit pour couler des jours heureux. Mes statistiques sont donc sous-évaluées...

Je vous invite à regarder sur les réseaux sociaux l'histoire de Norah Vincent. Cette femme journaliste, lesbienne et féministe, décide de passer 18 mois de sa vie « dans la peau d'un homme ». Elle tire de son expérience un livre « Self made man », où elle explique s'être totalement trompée, « ne pas comprendre comment les hommes font pour encaisser les rejets à répétition ». Dans une interview, elle dit « les hommes souffrent ; ils ont des problèmes différents des femmes, mais n'ont pas pour autant une vie meilleure. Ils ont besoin de notre sympathie, de notre amour, ils ont besoin qu'on soit ensemble ».

Une femme commente la nouvelle nomination de Rachida Dati comme Ministre de la Culture : elle se réjouit que cette femme va avoir le cran de « remettre les hommes à leur place » ! Ce féminisme qui devait défendre la cause des femmes devient juste un mouvement de guerre des sexes, c'est navrant !

L’éclairage que je souhaite apporter est quelque peu dérangeant, mais je me dois de le faire.

Depuis l'affaire américaine appelée « Me-too », la dénonciation du harcèlement et de la violence faite aux femmes s’intensifie. Une loi est prise, des plaintes s’accumulent. A priori je suis heureux en tant qu’homme que tout cela se fasse, car les comportements déviants doivent être dénoncés, de telle façon que les hommes « normaux » puissent interagir avec les femmes sans susciter de problème.

Mais en fouillant un peu la réalité, je m’aperçois que l’une des dénonciatrices de Weinstein a elle-même « harcelé » un jeune homme, au point passer un accord à quelques centaines de milliers de dollars (quand même), pour étouffer l’affaire. Ah ! Les femmes peuvent donc elles aussi se trouver du mauvais côté du miroir…

En allant un peu plus loin, je m’aperçois que la personne qui a lancé le (la?) hache-tague « balancetonporc » l’a fait car un homme lui a dit (sous l'emprise de l'alcool) « Tu as de gros seins, tu me plais, viens je vais te faire jouir toute la nuit ». Cela me semble être une tentative de séduction fort grossière, qui aurait dû avoir comme réponse :

1 (neutre) : « non merci »

2 (instructif) : « avec cette façon de draguer, tu n’as aucune chance avec les femmes mon pauvre ami »

3 (vindicatif) : « je ne sors pas avec les petites b...s ».

Mais créer tout un mouvement de dénonciation sur de simples propos d’un personnage lourdingue me semble être disproportionné ! Car enfin, il est de fait qu’aucun harceleur, violeur, grossier personnage n’est pas issu du ventre d’une femme, et que en principe c’est une femme qui allaite, éduque et s’occupe du jeune enfant et même lui apporte le langage, la langue maternelle !!! Cette femme ne s’est pas demandé : si je dénonce un porc, qui l’a mis au monde ???

Je pense qu’il est temps de mettre des bémols à ces mouvements massifs de destruction des rapports humains. Les gens sont majoritairement corrects, ne nous laissons pas embarquer dans la folie américaine du wokisme et trouvons la force diffuser les moyens de connecter les gens dans la joie et la bonne humeur, en formant au besoin les hommes un peu trop « brut de décoffrage » et en faisant la promotion de la tendresse dans la bienveillance… C'est avec les ateliers de câlinothérapie entre autres choses que l'on pourra diffuser les moyens de rencontre entre hommes et femmes basés sur l'empathie, la bienveillance et la sollicitude mutuelles. Si le féminisme est une guerre, il serait temps de décréter un armistice, mettre les choses à plat et regarder les statistiques avec le bon côté de la lorgnette...