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Le besoin de câlin mis sous cloche
Le 28/05/2025
Une citation du livre de Olivier Norek "Dans les brumes de Capelans", concerne le câlin...
Le 10/05/2025
La lecture du livre "Le message des Tibétains" de Arnaud Desjardins m'amène à penser qu'on peut relier la recherche occidentale en câlinothérapie avec l'apport du Tantrisme...
Le 03/04/2025
Compte-rendu de la "Tournée des grands ducs" : la visite des pâtisseries / salons de thé d'Issoire. En 2025, une fois par mois, un petit groupe amical se retrouve dans un salon de thé sélectionné pour manger des gâteaux, partager la douceur d'un bon moment, la douceur des câlins et la douceur des sucreries... Ce blog évoquera ces rencontres au fur et à mesure.... Les dates seront donc empilées du plus ancien au plus récent... Une "boucle de rencontre" originale et souvent émouvante...
de l'importance de la collaboration
Le 29/01/2024
Le comportement des "gens" devient souvent pénible !
Au lieu de collaborer, s'entraider, nous avons : coups bas, lapins, coups de poignards dans le dos et peaux de banane, sans compter les rumeurs désobligeantes...
Or je tombe sur cet article sur le net :
Comment la vie est-elle apparue à partir de matière inerte ? Cette question demeure l'une des énigmes les plus profondes de la science. Roland Riek, professeur de chimie physique et directeur adjoint du nouveau Centre interdisciplinaire pour l'Origine et la Prévalence de la Vie de l'ETH Zurich, affirme que les traces menant aux origines de la vie ont été effacées par l'évolution au cours des trois à quatre derniers milliards d'années. Ainsi, la science doit se fier aux hypothèses et les étayer avec des données expérimentales.
L'équipe de Riek se concentre sur l'idée que les agrégats de protéines, appelés amyloïdes, pourraient avoir joué un rôle clé dans la transition entre la chimie et la biologie. Ils ont démontré en laboratoire que les amyloïdes peuvent se former facilement dans des conditions similaires à celles de la Terre primitive, simplement à partir d'acides aminés et de gaz volcanique. Ces chaînes peptidiques s'assemblent spontanément en fibres.
Les amyloïdes peuvent également se répliquer, répondant ainsi à un critère décisif pour être considérés comme des molécules précurseurs de la vie. De plus, les recherches récentes montrent que les amyloïdes peuvent se lier à l'ARN et à l'ADN. Ces interactions, basées en partie sur l'attraction électrostatique et la séquence des nucléotides, pourraient représenter une forme primitive du code génétique universel.
Un autre avantage des amyloïdes est leur capacité à augmenter la stabilité des molécules génétiques. Dans la "soupe primordiale", où les molécules biochimiques étaient très diluées, cette stabilité accrue aurait pu être cruciale. Les molécules à longue durée de vie s'accumulent plus fortement que les substances instables, suggérant que la coopération moléculaire, plutôt que la compétition, aurait pu être un facteur déterminant dans l'apparition de la vie.
Riek souligne que si la compétition est centrale dans la théorie de l'évolution de Darwin, la coopération a également joué un rôle majeur. L'interaction stabilisatrice entre les amyloïdes et les molécules d'ARN ou d'ADN bénéficie aux deux classes de molécules. Cette découverte pourrait révolutionner notre compréhension des origines de la vie.
Source: Journal of the American Chemical Society
Alors ? Entraide et bienveillance ou bien vacheries et médisances ? Choisissez bien votre camp !
Le toucher selon Rodolphe Bacquet
Le 26/01/2024
Je vous propose de découvrir ce que dit Rodolphe Bacquet à propos du sens du toucher. Il fait suite à l'émission d'Arte disponible en replay jusqu'au 31 mai 2021...
Chers amis,
Le toucher est un sens dont nous commençons seulement à comprendre l’importance primordiale… parce que la crise du Covid nous en a en grande partie privé.
Depuis un an les « gestes barrière », la quasi-criminalisation des contacts physiques,
l’interdiction de prendre ses proches dans ses bras en Ehpad, la prohibition des poignées de main, le bannissement des bises, ont des conséquences désastreuses sur notre santé psychique. Et sur notre santé tout court !
C’est le cri d’alarme poussé par plusieurs scientifiques dans l’excellent documentaire "Le Pouvoir des caresses", diffusé il y a quelques semaines sur Arte.
Je vous invite à voir cette émission en « replay » sur le site de la chaîne jusqu’au 31 mai 2021.
Le fait d’interdire aux êtres humains de rentrer en contact physique les uns avec les autres, disent ces scientifiques, est une situation inédite dans l’histoire des primates.
Elle est responsable d’une hausse ahurissante de troubles psychiques et du taux de dépression dans le monde depuis un an.
Il manque bel et bien quelque chose à notre humanité, que seules des mains bienveillantes peuvent nous apporter. Et pas les visioconférences, pas le télétravail, pas le tout-virtuel.
Ces scientifiques parlent de « pandémie de solitude de masse » provoquée par ce phénomène. Car, oui, la carence en contact physique ferait dépérir l’être humain.
Nous sommes modelés par les mains qui nous aiment
La place du contact physique et de la caresse commence à notre naissance : les caresses de nos parent et de ceux qui nous aiment, cela a été prouvé scientifiquement :
régulent notre température ;
stabilisent notre respiration ;
régulent notre glycémie ;
nous permettent de percevoir les limites de notre corps ;
stimulent notre croissance ;
conditionnent notre développement cognitif.
Des études sur nos cousins primates les plus proches – les chimpanzés – ont révélé qu’un déficit de contacts physiques dans les premiers mois de la vie entraînait des conséquences dramatiques : les bébés chimpanzés qui ne reçoivent pas suffisamment de caresses de leurs parents meurent au bout de quelques semaines.
Et ceux qui survivent à ce manque de caresses gardent des séquelles à vie :
retard du développement, notamment cognitif ;
altération de la croissance ;
faible système immunitaire ;
incapacité à mémoriser.
Mais, même passée la petite enfance, le contact physique, bienveillant, reste un ingrédient capital de notre santé.
Il serait même l’une des raisons expliquant la plus grande longévité des personnes vivant en couple, comparées à celles vivant seules.
Le langage des caresses… et la recette de la caresse idéale
Les bienfaits des caresses dépendent également de qui nous les prodigue.
Il ne suffit pas de se caresser soi-même pour profiter des bienfaits santé des caresses : nous avons besoin des autres pour cela.
Les recherches menées par l’équipe de Rebecca Böhme en Suède nous expliquent par exemple un phénomène que vous connaissez tous : pourquoi on n’arrive pas se chatouiller soi-même.
La réponse est simple et complexe à la fois : lorsque quelqu’un nous touche, le stimulus physique n’emprunte pas les mêmes circuits cérébraux que lorsque nous nous touchons nous-mêmes.
Par exemple, nous ne nous rendons même pas compte que nous nous touchons le visage plusieurs centaines de fois par jour.
Alors que si quelqu’un d’autre nous effleure le visage, nous le sentons immédiatement !
L'équipe d'Hakan Olausson de l'université de Göteborg a découvert un type de terminaisons nerveuses spécifiquement dédiées au contact avec l'autre.
Situées dans les zones pileuses, le dos et les avant-bras, ces « fibres du toucher-caresse » appelées nerfs CT envoient leurs signaux électriques en direction de l’insula postérieure, une petite région du cerveau essentielle au déclenchement des émotions positives.
Quand ces fibres sont stimulées par une caresse, elles font naître une sensation de plaisir diffus.
C’est progressif, car à la différence des autres fibres du toucher qui envoient leurs signaux aux zones spécialisées du cerveau à 240 km/h, celles du toucher affectif les émettraient à la vitesse de… 3 km/h !
A chaque fois qu’une main étrangère rentre en contact avec notre peau, un mécanisme de « lecture » se met inconsciemment en branle dans notre corps, pour interpréter l’intention de celui ou celle qui nous touche : est-ce un geste d’amitié ? De désir ? De consolation ?
Les chercheurs ont découvert que la caresse idéale est effectuée à une vitesse de plus ou moins 2,5 cm par seconde, avec une pression modérée et par une main affichant une température équivalente à celle du corps caressé, soit entre 32 et 34 degrés.
Tant de science sur la caresse ne manquera pas de vous faire sourire…
Les caresses sont plus consolantes que les mots… et sont d’excellents antidouleurs
Vous avez probablement déjà entendu parler de l’ocytocine, que l’on appelle l’hormone de l’amour.
Caressé par une main aimante, notre corps en sécrète immédiatement, renforçant notre sentiment de confiance, de sécurité, d’attachement. C’est la même hormone qui tisse des liens indéfectibles entre le nourrisson et sa mère, mais aussi des liens de fidélité entre deux êtres qui s’aiment.
Il y a aussi l’endorphine, l’hormone du plaisir. Les caresses d’une personne bien intentionnée – comme un massage, par exemple – en provoquent une sécrétion abondante.
C’est pourquoi un massage peut être si relaxant et apaisant, ou qu’un toucher physique de consolation est parfois plus efficace que des paroles.
Les caresses sont également de redoutables antidouleurs.
Après plusieurs tests réalisés sur un groupe de personnes en bonne santé, le Dr Line Löken, membre de l’équipe de Göteborg et auteur d’une autre étude, constate : « Les impulsions résultant des caresses amortissent les impulsions de douleur. »
Voilà pourquoi les couples qui s’étreignent souvent sont… moins sensibles au stress extérieur.
Mais comment recevoir ces précieuses étreintes quand on vit seul ?
Des chercheurs canadiens suggèrent que c’est le massage qui s’en rapprocherait le plus.
Ils ont montré qu’avec 45 minutes de massage par semaine, le taux de lymphocytes, les globules blancs chargés de notre défense immunitaire, augmenterait de 87 %.
Ils ont aussi observé une baisse du cortisol, du rythme cardiaque et de la pression artérielle, éléments indicateurs d’une baisse de la sensibilité au stress.
Je résume : pour faire face à un virus, pour renforcer notre système immunitaire face à lui, il serait plus efficace de prescrire des câlins… plutôt que de les interdire.
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
Le 03/02/2021
On se gausse facilement de l'Inde qui a encore un système de castes, avec la catégorie la pire, au bas de l'échelle : les Intouchables. Je pense qu'on ne devrait pas se moquer. Les bébés sont accueillis avec beaucoup de câlins dans nos contrées, mais par la suite, quelle misère ! Cela fait maintenant plus de 8 années que je travaille ce sujet de la câlinothérapie et je peux témoigner qu'on est très loin d'une société où l'empathie tactile serait de mise... Et qu'on ne mette pas cela sur le dos de la pandémie. Il y a 8 ans alors que je commençais mes recherches, une femme m'a dit : "Ah ? à ton âge tu as besoin de câlins ?". Il n'y a pas d'âge en effet pour souffrir du manque de contacts tactiles... Que c'est cruel...
Le 21/12/2019
Voici un concept intéressant !
je suis référencé sur "Mine de tout", l'endroit où on trouve... Tout...
https://minedetout.com/listing/gilles-gallas/
Le 05/11/2019
Pour habiller le mur nord de mon habitation, j'ai choisi de poser des tavaillons : l'objectif étant double, visuel tout d'abord mais aussi thermique, pour créer un espace entre le mur et le vent du nord qu'on appelle ici "l'écir" (prononciation : échire...)
Les tavaillons viennent d'une entreprise de l'Allier, à une centaine de kilomètres du Sancy... Ils sont en châtaignier, le bois le meilleur qui soit pour ce genre de travail...
Voici le site pour s'en procurer...
https://www.letavaillondelallier.fr/index.php
et une photo du résultat chez moi...